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Le contexte de 2019 a été marqué par le nouveau Country Programme Document (CPD 2019-2021)

entre le Gouvernement du Niger et UNFPA ; la tenue du Sommet de l’Union Africaine à Niamey qui a

été l’occasion pour UNFPA et ses partenaires d’avoir un dialogue politique de haut niveau. C’était

également l’occasion pour célébrer les 50 ans de UNFPA et les 25 ans de la

(CIPD). Au cours des panels organisés en marge du Sommet de

l’UA, tous les domaines couverts par le partenariat avec le Danemark ont été largement discutés. On

note un fort engagement du secteur privé à soutenir aussi les actions en vue de l’autonomisation des

femmes et de la capture du dividende démographique.

Cette année a été également marquée par deux visites importantes. Il s’agit de la visite de la Ministre

Danoise de la Coopération et de la Directrice Exécutive de UNFPA. Toutes les deux ont eu des échanges

fructueux avec les élèves qui suivent les cours d’Education Sexuelle Complète (ESC). Dans ce domaine,

les efforts se sont poursuivis par la formation de 348 enseignants sur les modules ESC, la mise en place

de 8 clubs de santé scolaire et infirmeries et le développement d’une stratégie pour le maintien de la

fille à l’école.

Le processus d’intégration de l’ESC à l’éducation de base secondaire est par ailleurs bien entamé. Une consultation internationale est prévue en 2020 en vue de l’analyse du contenu du programme d’enseignement et d’une proposition de modules de formation.

Partant des recommandations de l’évaluation du programme Illimin finalisé en mai 2019, le cycle 5 a été amélioré d’une thématique sur les VBG ; le rôle de la marraine enrichi ; le développement de synergies entre les différentes interventions du programme UNFPA et par un renforcement d’un volet "habilitation économique". De ces recommandations, il est également ressorti la nécessité de procéder à des ajustements pour améliorer le recrutement des ONG partenaires de mise en œuvre, redimensionner le nombre d’espaces sûrs à couvrir par ONG pour assurer une plus grande qualité de la supervision et une meilleure opérationnalisation du dispositif de suivi et de collecte des données. A ce jour, 22 064 des 22200 filles prévues ont été enrôlées pour suivre au cours de sept (7) mois de formation les différentes sessions modulaires. Ces adolescentes sont réparties sur 222 espaces sûrs dans six régions (Niamey, Tillabéri, Tahoua, Maradi, Zinder et Diffa). Ces filles suivent les différentes sessions modulaires dont les résultats de l’évaluation, attendus en février 2020, permettront de renseigner les indicateurs du cadre de résultats de l’Initiative.

Poursuivant sa collaboration avec l’Association des Chefs Traditionnels au Niger (ACTN), la chefferie traditionnelle a organisé des foras régionaux dans les 8 régions du pays. Ces foras ont permis de définir des actions concrètes et développer des plans d’actions, axés au tour du rôle de ces autorités coutumières en tant que agents de changement dans leur société. Ce partenariat stratégique a aussi permis de lancer d’innovantes initiatives telles que le financement des évacuations sanitaires pour lesaccouchements assistés par les communautés à travers une mesure de mil par famille dans le canton de Tessaoua sous l’initiative du chef de ce canton. Il y a lieu aussi de relever les arrêtés du chef de canton de Illéla qui interdit désormais le mariage des enfants avant l’âge de 18 ans et l’obligation faite aux femmes pour accoucher dans les centres de santé sous peine d’amendes. Ces initiatives sont à rapprocher au décret relatif au renforcement de la

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mariage des enfants pris en 2019 (décret 369-2019/PRN/MPF/PE du 19 juillet 2019) et portant, plus spécifiquement, sur «création, attributions, composition et fonctionnement des Comités de

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