L’UNFPA accroît les possibilités des femmes et des jeunes de mener une vie saine et productive.
Depuis que l’UNFPA a commencé ses activités en 1969, le nombre – et la proportion – de femmes qui meurent de complications dues à la grossesse ou à l'accouchement ont diminué de moitié. Les familles sont moins nombreuses et en meilleure santé. Les jeunes sont plus connectés et jouissent de plus d’autonomie qu’auparavant.
Trop de personnes marginalisées
Mais trop de personnes restent encore marginalisées. Près d’un milliard d’humains vivent toujours dans l’extrême pauvreté. Les problèmes de santé sexuelle et reproductive sont une cause majeure de décès et d’invalidité pour les femmes dans le monde en développement. Les jeunes connaissent les risques les plus élevés d'infection par le VIH et de grossesse non désirée. Plus de cent millions de filles font face à l’éventualité du mariage d’enfant et font l’objet d’autres pratiques néfastes, comme la mutilation génitale féminine.
Il reste beaucoup à faire pour assurer l’avènement d’un monde où tous les individus puissent exercer leurs droits humains, notamment ceux liés aux aspects les plus intimes et fondamentaux de la vie.
Un monde où chaque grossesse est désirée
Peu de choses ont un plus grand impact sur la vie d’une femme que le nombre de ses enfants et l’espacement de leur naissance. C’est la raison pour laquelle les accords internationaux affirment, depuis des décennies, que chaque personne doit avoir le droit (et les moyens) de décider librement du moment (ou de l’opportunité) de fonder une famille et du nombre d'enfants qu’elle aura. Pourtant, en ce nouveau siècle, environ 222 millions de femmes qui souhaitent éviter ou retarder une nouvelle grossesse n’ont pas encore accès aux services de santé reproductive et aux produits de qualité dont elles ont besoin pour gérer leur fertilité.
Soutien à la santé maternelle
Nous savons comment sauver la vie de presque toutes les femmes qui meurent en accouchant. La première mesure est de veiller à ce qu’elles puissent planifier leurs grossesses et espacer la naissance de leurs enfants. Il est également capital d’assurer la présence d’une sage-femme qualifiée au moment de l’accouchement, la disponibilité des soins obstétricaux d'urgence et des produits essentiels en réserve.
Le problème le plus difficile, s’agissant de réduire la mortalité et la morbidité maternelles, est peut-être de trouver les moyens d'atteindre toutes les femmes, même celles qui vivent dans les zones les plus pauvres, les plus reculées, ou qui sont victimes de catastrophes aussi bien naturelles que créées par l’homme. Ceci implique un renforcement des systèmes de santé. Il est également crucial que les femmes enceintes puissent avoir accès à tous les soins qui leur sont nécessaires, depuis le dépistage prénatal du VIH jusqu’aux soins aux nouveau-nés, dans le même dispensaire ou centre de santé. Cette approche réduit les coûts matériels et sauve des vies.
Aider les jeunes à réaliser leur plein potentiel
Les jeunes de 10 à 24 ans représentent un quart de la population mondiale (2014). Leurs choix génésiques détermineront les futures
tendances démographiques.
L’UNFPA plaide pour les droits des jeunes, notamment le droit à une information exacte et à des services en matière de sexualité et de santé reproductive. Dotés des connaissances et du savoir-faire nécessaires pour se protéger et prendre des décisions informées, ils peuvent accomplir leur plein potentiel et contribuer à une transformation économique et sociale.
Investir dans les jeunes, en particulier dans
les adolescentes, est l’un des investissements les plus avisés qu’un pays puisse faire. En tant que parents, enseignants et dirigeants de la prochaine génération, les jeunes peuvent aider à briser le cycle de la pauvreté, consolider le tissu social et créer un avenir durable.