L’UNFPA a décidé de miser dans un premier temps sur la mobilisation d’acteurs stratégiques tels que les Chefs traditionnels, la Gendarmerie, la Police et la Justice. Les chefs traditionnels sont des acteurs incontournables dans la mobilisation des communautés et dans la mobilisation sociale pour changer les mentalités, les perceptions et les attitudes néfastes et faire adopter de nouveaux comportements favorables au développement. Les Chefs traditionnels, garants des cantons et groupements du pays se sont individuellement et collectivement engagés à tout mettre en œuvre pour mettre n à la violence à l’égard des femmes et des filles. De leur côté, les plus hauts responsables de la Gendarmerie et de la Police ont accepté de nouer un partenariat inédit avec l’UNFPA pour prendre à bras le corps la lutte contre la violence basée sur le genre (VBG) en renforçant leurs capacités pour une meilleure prise en charge des survivantes de violences, la collecte et le traitement des données, ainsi que la mise en place d’une base de données sur les VBG. Ce faisant, les deux institutions vont pouvoir jouer un rôle capital dans la documentation des cas de violence et plus globalement le traitement judicaire des dossiers des survivantes de VBG. D’autres actions sont aussi développées avec les organisations de la société civile pour élargir la stratégie de lutte contre les violences dont la première phase couvre la période 2019 - 2020 et les quatre régions ayant les taux de prévalence des VBG les plus élevés, à savoir : Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. La présente publication nous offre l’opportunité de partager le formidable travail abattu par toute l’équipe de l’UNFPA, en étroite collaboration avec les acteurs de l’Initiative Spotlight, le Gouvernement du Niger, l’Union Européenne, le PNUD, l’UNICEF et ONUFEMMES.